ASTROLOGIE ET SOPHROLOGIE – LE MOIS DU SCORPION et si nous profitions de son energie pour descendre dans nos profondeurs

Catégorie: Sophrologie

A quoi correspond ce signe du SCORPION ?

Le soleil entre dans ce signe le 23 octobre, il y restera jusqu’au 22 novembre.

Et même si l’astrologie vous semble une science abstraite et inconnue, souvent mal interprétée car elle est souvent cataloguée, à tort, « divinatoire », nous pouvons observer que ce qui se passe dans le cosmos a passionné et intéressé les hommes depuis des civilisations, car le système solaire détient de grandes sagesses et des mines d’informations. Et que tout ce que nous observons là-haut, se retrouve de façon identique en-bas, le macrocosme comme le microcosme… Interpellant !

Notre thème astrologique comportant l’ensemble des 12 signes du zodiaque, chaque individu a donc le signe du Scorpion dans son thème natal, il est intéressant de ressentir cette énergie et d’observer comment nous réagissons, si nous sommes indifférents ou bien si nous nous sentons bousculés.

Certains seront donc plus concernés que d’autres : ceux qui sont nés dans cette période, ou ceux qui ont un ascendant Scorpion. Notons que l’ascendant est calculé à partir de notre heure de naissance, et qu’il exprime plus spécifiquement notre personnalité (ou le « moi »), bien plus que le Soleil, représentant le « Soi »,  « la conscience »… et bien d’autres aspects encore.

Il est bon de rappeler que le Soleil est une énergie, et que si nous sommes en harmonie avec les énergies et le rythme du zodiaque, tout comme nous recherchons à être en harmonie avec l’énergie et le rythme des saisons (nous ne faisons pas les mêmes choses l’hiver que l’été… nous ne mangeons pas les mêmes fruits ou légumes l’hiver que l’été, nos besoins ne sont pas les mêmes selon les saisons, etc…), nous trouvons une cohérence, un équilibre. Notre corps et notre esprit se mettent également en cohérence. Tout se correspond et se répercute. Ce que nous vivons à l’extérieur résonne à l’intérieur, et si nous guérissons notre intérieur (angoisses, blessures, croyances négatives, etc...) cela va se répercuter à l’extérieur, sous forme de synchronicités.

En observant la saison, nous sommes au cœur de l’Automne, au moment des vacances de la Toussaint, période où nous célébrons nos morts, la saison se rafraichit, les feuilles des arbres tombent, nous ressentons le besoin de rentrer à l’intérieur, de nous poser. La luminosité extérieure baisse, provoquant pour certains un petit côté déprimant. Nombreuses personnes appréhendent le déclin du jour, les nuits qui rallongent. Il s’agit donc d’aller éclairer notre intérieur, nos profondeurs…

La planète maitresse de cette énergie, de ce signe du Scorpion, est Pluton, qui se trouve à ce jour la plus éloignée de nous (et donc la plus proche du Soleil). Dans la mythologie, elle était associée à Hadès, le Dieu des enfers, et également le Passeur, celui qui accompagnent les âmes à traverser le fleuve pour y être jugées…  

Pour nous approcher de la lumière, de l’étoile solaire, nous devons donc réaliser le même chemin à l’intérieur, descendre au fond de nous. Le Scorpion est également appelé l’alchimiste, celui qui transforme le plomb en or… et nous savons que l’alchimiste passe par divers états de transformation de la matière.

Le signe du Scorpion est un signe d’eau, donc très émotionnel, mais ses émotions sont cachées, à l’intérieur, sous forme de désirs puissants.

Que pouvons-nous visiter à l’intérieur ? notre psyché, nos zones d’ombre ? …

« Tout ce qui n’est pas ramené à la conscience, nous revient sous forme de destin », nous disait le célèbre psychiatre Carl Gustav Jung.

Le défi du Scorpion est de ne pas céder à l'autodestruction, de ne pas se nourrir de la souffrance, de la mort (ou de la peur de la mort) mais de se nourrir de sa capacité de survie et de transformation, donc d’aller vers son opposé. L’énergie opposée se trouve dans le signe du Taureau, un signe de terre, pragmatique, concret, en lien avec la Terre-Mère, très nourricière, symbole de fécondité, de vie, de valeurs.

Il est intéressant de comprendre quelles énergies nous pouvons rencontrer, sans nous laisser happer par l’aspect sombre de ce signe, mais plutôt par sa capacité de transformation, ses perceptions, ses intuitions, et en recherchant de nouvelles valeurs concrètes.

Transformons notre plomb en or ! chacun-e à notre manière ! acceptons de laisser mourir ce qui doit l’être, comme les feuilles des arbres qui se transforment en compost enrichissant la terre, qui donnera de nouvelles graines au Printemps, acceptons de nous débarrasser de ce qui est inutile, pour trouver notre vraie richesse. Ce qui se passe dans la Nature est riche d’enseignements.

 

Pour explorer cette énergie, nous pouvons nous appuyer sur la Sophrologie :

Vous pouvez écouter en ligne l'AUDIO la-mare-aux-nenuphars

Il s’agit d’effectuer un exercice dynamique en position debout, de prévoir de nous asseoir ensuite dans une position confortable et d’avoir devant nous une petite bougie allumée.

1er exercice : SECOUER NOS EPAULES

Bien en appui sur nos deux jambes, dans une position confortable, le dos bien droit, les genoux déverrouillés, la tête droite, les mâchoires desserrées, un maximum de relâchement dans tout le corps.

Après une grande inspiration, nous retenons notre souffle le plus longtemps possible, tout en effectuant un mouvement de haussement de nos épaules, qui montent et descendent rapidement, jusqu’au moment où nous devons souffler et où nous relâchons nos épaules, nos bras et nos doigts. Nous ressentons toutes les sensations dans les muscles des épaules, activés, chauffés. Nous recommençons cet exercices trois fois de suite.

Cet exercice permet de lâcher et évacuer le poids de nos épaules.

 

2e exercice : OBSERVATION ET TRANSFORMATION – NOTRE MARE AUX NENUPHARS !

Puis, nous nous installons confortablement en position assise et avec nos yeux ouverts ou fermés, nous relâchons au maximum toutes les parties du corps que nous observons de l’intérieur. C’est comme si nous avions un scanner interne, qui indique les zones à détendre et à relâcher davantage, du sommet de la tête au bout des orteils. Nous pouvons nous parler à nous-même (« relâche ton front, ton ventre, etc. »).

Dans cette position, nous posons doucement nos yeux et fixons la flamme d’une bougie, tout en respirant profondément, lentement, le plus lentement possible, notre ventre gonfle à l’inspire entrainant notre thorax et notre poitrine jusqu’aux clavicules, qui montent peu à peu, comme si nous emplissions notre buste d’air, puis après quelques secondes de suspension poumons pleins, nous soufflons, comme si nous avions une paille, à travers nos lèvres presque fermées, et nous soufflons très lentement, le plus lentement possible, pour sentir notre buste se dégonfler complètement à chaque expire. Nous effectuons une légère pause poumons vides, avant de laisser remonter la vague à l’inspiration suivante. Nous suivons ce processus plusieurs fois, lentement, consciemment, profondément.

Nous fixons la flamme de la bougie, en recherchant à ne pas cligner les yeux, en nous concentrant dessus et nous pouvons sentir que nos pensées s’échappent et notre tête se libère peu à peu.  Nous pouvons rester quelques minutes à fixer cette flamme.

Lorsque nos yeux sont fatigués, nous les fermons, tout en continuant à respirer amplement, en suivant le mouvement de notre poitrine, l’air qui entre et qui sort, en observant s’il est plus chaud ou plus frais, et le mouvement du corps qui respire.

Derrière nos paupières closes, sur notre écran mental, nous laissons venir l’image d’une petite feuille d’automne qui virevolte devant nos yeux fermés. Nous la décrivons intérieurement, comme si nous devions la dessiner (sa forme, sa couleur, ses nervures, sa taille, son épaisseur, son contour…). En inspirant, elle remonte légèrement devant nos yeux fermés, et en soufflant, elle descend doucement, de plus en plus bas. Nous nous concentrons sur notre respiration et sur l’image du trajet de cette petite feuille, qui descend de plus en plus bas.

Nous l’observons se poser dans un espace intérieur, que nous découvrons. Il peut s’agir d’un espace que nous connaissons ou que nous ne connaissons pas. Imaginons qu’à l’intérieur de cet espace, dans ce décor il y ait une petite mare. Nous sommes à la tombée de la nuit et nous disposons d’une lampe placée sur votre front, nous permettant d’observer la surface de l’eau, une eau un peu boueuse, sombre. 

Nous ne cherchons pas à savoir ce qu’il y a à l’intérieur, sous la surface de l’eau, nous observons juste… tels des observateurs bienveillants et positifs.

Avec notre respiration, que nous amplifions, nous imaginons que de cette mare, de cette eau boueuse, commencent à sortir peu à peu de magnifiques feuilles de nénuphar. Le lieu se transforme sous l’éclairage de notre lampe. Nous laissons notre imagination développer ce bel endroit. Nous nous emplissons de cette vision de richesse intérieure.

Au moment où nous observons cette transformation devant notre regard intérieur, nous inspirons profondément et retenons notre souffle en nous étirant agréablement. Nous poussons nos jambes vers l’avant en les décollant du sol, croisons nos doigts et étirer nos bras, nos mains au-dessus de notre tête, toujours en suspension de souffle dans un étirement agréable et confortable. Et puis nous soufflons lentement en ramenant nos pieds sur le sol et les mains sur nos cuisses.

Nous réalisons cet étirement, en suspension de souffle, trois fois de suite.

Puis nous nous focalisons sur nos expirations, uniquement nos expirations, et nous retournons dans notre endroit agréable, celui-ci se transforme au fur et à mesure.

Observons comment nous utilisons notre propre capacité de transformation pour modifier ce qui a besoin d’être modifié dans notre vie. Utilisons notre créativité et savourons.

Puis nous revenons dans le temps présent, dans la pièce, dans nos sensations physiques, nous prenons le temps de bouger, de bailler, de nous étirer, de déglutir, de nous masser avant de décider d’ouvrir nos yeux, conscients du voyage intérieur que nous venons de réaliser.

 

Allumer votre lumière intérieure et laissez agir ces images, observez vos sensations, vos ressentis. Acceptez de transformer votre mare en un champ de nénuphars. Peut-être de nouvelles idées sur ce que vous avez envie de transformer vous viendront pendant l’exercice ou après, sous forme de rêves ou d’idées……

Profitez de ces moments pour noter ces idées ou vos rêves dans un carnet.

Christine CHELIN

Animée par ma passion pour l’âme et la psychologie humaine, j’accueille et j’écoute chaque personne dans sa globalité

Chacun est unique et rien n’est figé.

Tout est possible, car l’être humain, par sa conscience, est en perpétuelle évolution.

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